15.4.03

LE MOINDRE DE DEUX DIABLES DEMEURE UN DIABLE
J'ai lu un article de l'Associated Press sur l'aide apportée par les Américains au programme nucléaire irakien. "J'ai trouvé un beau cadeau à la bibliothèque donné par l'Agènce américaine pour l'Énergie nuclaire -- le rapport du projet Manhattan," a dit Khidhhir Hamza, un scientifique nucléaire qui a rejoint les États-Unis en 1994.

Malheuresement, cela ne m'étonne pas. Les États-Unis a une histoire sordide de soutenir des dictateurs odieux pour que ce soutien finisse par tourner au vinaigre. Deux scénarios sont à la mode.

L'un est qu'on appuie aveuglement un régime si déspotique qu'il provoque des conditions révolutionnaire et finit par se faire renverser. Le nouveau régime nous est nettement plus hostile que l'ancien. Castro à Cuba. Khomeni en Iran. Les Sandanistes au Nicaragua. L'on peut dire même Hugo Chavez au Venezuela.

L'autre scénario est de s'enchaîner au principe "L'ennemi de mon ennemi est mon ami."

Par cause de cette adhérence irréflichie, les États-Unis ont appuyé les Mujahadeen en Afghanistan contre les Soviétiques... les mêmes qui sont devnus les Talibans. On a donné un coup de main à Saddam Hussein contre la montée islamiste venue d'Iran voisin. On a soutenu Manuel Noriega au Panama. Cette appui n'était pas passif. Les Américain ont fournir des renseignements sur le nucléaire à Saddam. On l'a fortement armé. Beaucoup de monde a vu la photo notorieuse des années de la serrée de main entre un souriant Donald Rumsfeld (actuel secrétaire américain à la Guerre) et Saddam. Noriega a reçu une formation militaire à l'École des Amériques (surnommé l'École des tortionnaires pour ses diplômés infâmes), une institution gérée par la CIA. Comme vous le savez, les Américains ont finit par envahir tous ces pays et renverser tous ces régimes.

On s'est aperçu trop tard que le moindre de deux diables reste un diable. Or, c'est un leçon qu'on refuse d'apprendre. On s'éloigne de pays civilisés tels que l'Allemagne et la France pour fraterniser avec une dictature comme l'Arabie saoudite.

Combien de monstres de Frankenstein va-t-on créer avant qu'on n'apprene la bonne voie? Ceux qui abusent des droits de l'homme ne sont pas capable d'être partenaires fiables. On ne peut pas faire confiance à ceux qui méprisent la liberté chez eux pour propager la liberté à l'étranger.

Le moindre de deux diables demeure un diable.